''Je m'intègre mal au bureau, pourquoi?'' Partie 2

Publié le par toute vérité est bonne à entendre

''Je m'intègre mal au bureau, pourquoi?'' Partie 2

Chers lecteurs,

Dans la partie 1 de cette chronique, j'en étais rendue au fameux dîner auquel vous assistiez à votre nouveau bureau, le premier avec vos nouveaux collègues... Qui vous ont ignorée. 

Les jours et les semaines passent, vous avez eu le courage et la persévérance ''d'apprendre sur le tas'' et vous faites la job! Le temps passe très vite car vous courrez partout comme une poule pas de tête. Mais vous réussissez à faire la job, Vous vous surprenez vous-même! On vous donne de nouvelles responsabilité et vous réussissez à gérer le tout! Niveau job, c'est A1. Mais pour ce qui est de la socialisation, c'est un gros rien. Vous en êtes venue à dîner dans votre auto car le peu de fois où vous avez fait partie d'une conversation, vous avez sorti des sujets pas rapport, qui se sont transformés rapidement en moment awckward. Puis l'indifférence à nouveau. Ben un moment donné, ça va faire!! Vous n'êtes pas une carpette juste bonne à faire rire de vous! Vous décidez donc de limiter les interactions au niveau professionnel. Encore quelques semaines passent, et vous commencez à traîner de la patte, trop de stress, trop de gestion, le volume d'ouvrage monte constamment et vous ne savez plus si vous serez capable de continuer encore longtemps ainsi. Puis, arrive une excellente nouvelle: La fille habituée, qui était partie en maternité, est prête à recommencer à travailler!! Yes!! Enfin une collègue qui connaît la job, qui sait ce que c'est, avec qui vous pourrez former une équipe! 

Le jour où cette fameuse fille revient travailler, elle vous semble gentille et elle paraît avoir un bon sens de l'humour, être mature. Elle est contente que vous soyez là car elle ne pouvait plus assumer tout le travail seule. Les patrons départagent les tâches entre vous deux et vous-vous rendez compte que seulement deux responsabilités vous ont été enlevé malgré le retour de la demoiselle. Vous en êtes un peu dépitée, mais vous vous dites que ce n'est pas grave; le temps va passer plus vite en étant très occupée. Les jours passent, et vous vous rendez compte que la demoiselle, qui est habituée de travailler seule, fait une partie de vos tâches sans vous en aviser. Par deux fois, vous avez relancé un client en double à cause de cela. Vous envoyez donc un gentil courriel amical, plein de bonhommes sourires pour lui demander de vous aviser la prochaine fois qu'elle assumerait un partie de vos tâches car cela cause des problèmes au niveau de la communication avec les clients et nous n'avons pas l'air professionnels dans ces situations. POW!!!!! La demoiselle est pas contente. 

À votre surprise, elle vous appelle pour vous dire d'un ton colérique de vous arranger avec telle ou telle chose car elle ne s'en occuperait plus. Puis, vous la voyez marcher à grands pas exagérés vers le bureau de la patronne. Elle en fait même une crise d'urticaire!! Le reste de l'avant-midi, elle se déplace dans le bureau toujours à grands pas et parle plus fort qu'à l'accoutumée. Au lunch, vous la voyez quitter en auto avec les deux autres filles du bureau, et vous savez instantanément que ce sera un midi de bitchage pour ces 3 là. Cela vous fait naturellement de quoi, mais il n'y a rien que vous puissiez faire. Pour le reste de la journée et les jours à venir, cette personne parle fort dans toutes ses interactions amicales avec les collègues, prends soin de gesticuler et de parler comme une petite fille au plus de collègues possible dans la journée, et si vous vous trouvez dans ses parage immédiats, elle fait tout ce qu'elle peut pour bien montrer à quel point elle est complice avec les collègues comparé à vous. 

Dans la même journée, vous êtes convoquée au bureau de votre patron qui vous explique que les autres filles du bureau n'avaient pas envie de socialiser avec vous parce que selon elles, vous vous faites trop de cafés dans la journée et que vous perdez votre temps au lieu de courir partout comme elles. Puis, vous vous faites dire qu'en plus, deux collègues vous avaient vue aller fumer une cigarette pendant les heures de travail et que ce n'était pas juste pour elles. Vous ne savez plus où vous mettre; c'est une chose de ne pas avoir le goût de jaser avec une personne. C'en est une autre d'observer intentionnellement les faits et gestes de quelqu'un pour ensuite essayer de lui nuire et ce, sans provocation. Vous êtes en colère quand vous sortez du bureau de votre patron. En colère et un peu parano; vous avez envie d'un café, mais ces filles vont trouver quelque chose à redire. Cela vous fâche encore plus.  ''Vraiment?!'' Mais vous reprenez le dessus, au prix de mille efforts, pour ne rien dire et ne rien faire. Sachant dorénavant que vous êtes observée, vous ressentez un malaise continuel aussitôt que vous vous levez de votre bureau. Au cours des prochains jours, vous prenez bien soin de ne pas rester là pendant que votre café coulait, et vous vous rendez compte que de gesticuler comme l'autre demoiselle donne l'impression aux collègues que vous êtes donc dans le jus vous aussi! Ça passe comme dans du beurre mais c'est épuisant pour vous. 

Le reste dans la prochaine chronique! Avouez que je décris les situations à merveille!!!

- Toute vérité est bonne à entendre 

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